Diddy poursuit Courtney Burgess, NewsNation pour diffamation

Diddy poursuit Courtney Burgess, NewsNation pour diffamation

Sean “Diddy” Combs poursuit en justice pour diffamation à hauteur de 50 millions de dollars

Sean “Diddy” Combs a déposé une plainte en diffamation de 50 millions de dollars contre Courtney Burgess, le gestionnaire de musique, l’avocate d’Combs Ariel Mitchell, et Nexstar Media Inc., qui exploite NewsNation.

La plainte, déposée devant le tribunal de district des États-Unis pour le district sud de New York et obtenue par Page Six, allègue que Burgess aurait inventé des allégations à propos de Combs que Mitchell aurait soutenues et que NewsNation aurait diffusées.

En automne 2024, après avoir témoigné devant un grand jury, Burgess est apparu sur NewsNation pour confirmer son affirmation selon laquelle il possède près d’une douzaine de clés USB contenant des vidéos de rappeur incarcéré présumées. Les vidéos mettent en scène des célébrités masculines et féminines, ainsi que quelques mineurs, tous semblant sous l’influence.

Des allégations graves et des conséquences néfastes

Mitchell, pour sa part, a affirmé qu’une des stars masculines dans l’une des vidéos est « plus en vue » que Combs. Elle a insisté en disant : « Je peux vérifier qu’elle existe – qu’elle est réelle et que l’autre personne dans la vidéo est très reconnaissable. Il n’y a aucun doute sur le fait que c’est cette personne dans la vidéo. »

Selon la plainte de Combs, Burgess « a prétendu à tort qu’il possédait des vidéos de M. Combs impliqué dans l’agression sexuelle de célébrités et de mineurs. » Burgess a répété cette fausse affirmation à de nombreuses reprises à quiconque voulait l’entendre, y compris aux journalistes de grands médias (y compris NewsNation, qui a imprudemment répété et amplifié ses mensonges comme s’ils étaient vrais).

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La plainte accuse également Mitchell de savoir « que les allégations de son client étaient fausses ou, au minimum, de les avoir complètement ignorées. » Elle continue en disant : « Parce qu’aucune de ces vidéos n’existe et que Mitchell n’a jamais vu de vidéo montrant M. Combs abusant sexuellement de qui que ce soit, adulte ou mineur, les nombreuses fausses affirmations de Mitchell selon lesquelles Burgess possédait de telles vidéos étaient soit des mensonges flagrants connus soit des déclarations fausses faites de manière imprudente en raison de l’échec inexcusable de Mitchell à enquêter sur les mensonges scandaleux de son client. »

Les conséquences et la riposte de Combs

La plainte soutient que Burgess, Mitchell et NewsNation « ont causé un préjudice profond à la réputation et à l’économie ainsi qu’un préjudice grave à M. Combs. »

Dans une déclaration à Page Six, l’avocate du rappeur Erica Wolff a souligné que la plainte « devrait servir d’avertissement selon lequel de telles faussetés intentionnelles, qui portent atteinte au droit de M. Combs à un procès équitable, ne seront plus tolérées. »

Les représentants de Burgess, Mitchell et NewsNation n’ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires de Page Six.

Les accusations et le procès à venir

Combs, 55 ans, a été arrêté en septembre 2024 pour des accusations de complot de racket, de traite des êtres humains et de transport en vue de la prostitution, auxquelles il a plaidé non coupable. Il reste en détention au Metropolitan Detention Center à Brooklyn.

Selon l’acte d’accusation, les agents fédéraux ont découvert plus de 1 000 bouteilles de lubrifiant, divers narcotiques et trois AR-15 lorsqu’ils ont perquisitionné ses manoirs de Los Angeles et de Miami en mars dernier.

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Les procureurs ont affirmé que le lauréat d’un Grammy « a abusé, menacé et contraint des femmes et d’autres personnes autour de lui à satisfaire ses désirs sexuels, à protéger sa réputation et à dissimuler sa conduite » pendant des décennies, « créant une entreprise criminelle dont les membres et les associés se sont livrés à… la traite des êtres humains, au travail forcé, à l’enlèvement, à l’incendie criminel, à la corruption et à l’entrave à la justice. »

Conclusion et suite du procès

L’acte d’accusation affirme que Combs et les membres de son entreprise Combs auraient facilité plusieurs « freak-offs » : des rassemblements sexuels sous l’emprise de la drogue. Lors de ces événements, le père de sept enfants aurait « frappé, donné des coups de pied, jeté des objets et traîné des victimes, parfois par les cheveux. » Les agressions présumées ont souvent entraîné des blessures nécessitant des jours ou des semaines pour guérir, selon les procureurs.

Le procès de Combs est prévu pour le 5 mai 2025 ; s’il est reconnu coupable, il risque un minimum de 15 ans de prison et un maximum de prison à vie. Combs est également confronté à une série de poursuites alléguant un comportement similaire ; il continue de clamer son innocence.

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